Il suffit que tu t’arrêtes,
pour que tout te soit compté,
le ciel, par-dessus ta tête,
l’envers même de l’été.
Il suffit que tu t’étonnes,
pour que tout te soit donné,
la joie sobre d’être un homme,
quand la trentaine a sonné.
Il suffit que tu oublies
avenir, comme passé,
le bonheur, comme la lie,
pour être récompensé.
Il suffit que tu renverses
les jours, comme un sablier,
il suffit que tu permettes
à tes larmes, de briller.
extrait de La vie croisée /Nancy/1979