Ne laisse pas la peur t’étreindre dans ses bras de frayeur
Évite le spectre sombre du doute et de l’angoisse
Chasse loin ces corbeaux adeptes du malheur
Qui, soucieux d’avenir, voient le pire et croassent
Habillent le monde en noir et tendent des linceuls
Sur la voûte enjouée de tes plus chers projets
Se signent prestement maudissant chaque écueil
Et s’empressent de dire que l’arbre cache la forêt.
Une fois la joie de vivre bien enfouie sous l’humus
Viendra le dur moment où résonne le glas
Des enthousiasmes purs, des bonheurs sans quitus
Seras-tu encore alerte et vif avec un tracé plat.