Nous étions installés sur le lit, ma partenaire et moi, je me rapprochai d’elle pour lui murmurer à l’oreille toutes ces choses insensées et légères que l’on dit pour signifier que l’on voudrait bien pousser la relation jusqu’à ses extrêmes.
J’avais à peine franchi le cap de l’âge adulte et ma partenaire atteignait juste l’orée de sa majorité.
Nous échangeâmes un long baiser qui me paraissait de bon augure.
J’avais noté que son souffle profond et ample avait marqué une petite accélération, son visage s’était empourpré et mes caresses, se faisant plus précises, la laissaient frissonnante, à chaque fois que mes mains progressaient sur son corps, par-dessous ses vêtements.
M’enhardissant, je défis le premier bouton de son blue-jeans et ma main s’engouffra, écartant le tissu de son slip pour partir en quête de sa peau, mes doigts coiffant au passage son abondante toison pubienne.
Ma tension sexuelle se faisait sentir, me rappelant cette nécessité de mener l’échange jusqu’à son aboutissement.
Ma main droite fit jaillir un sein dont je lapai goulûment le mamelon, je plongeai mes yeux dans ceux de la jeune femme et j’y lus l’abandon le plus complet.
J’avais l’entière permission d’investir ce qu’elle m’offrait de si bon cœur.
J’avais entrepris de lui ôter son encombrant blue-jeans et ma bouche parcourait son corps abandonné à mon désir, lorsque de grands coups ébranlèrent la porte de la chambre.
« Il n’en est pas question, chez moi ce n’est pas un lupanar ! Je vous demande d’arrêter, je sais bien ce que vous vous apprêtez à faire !»
De nouveau, des coups violents vinrent frapper la porte.
Ma partenaire et moi, nous nous réajustâmes, quittant la chambre, la mine déconfite