Une dernière clope, une dernière balle, il est temps de fermer le bal, une dernière larme et une toute dernière flamme, au fond du sachet ne reste que son âme, son obsession et sa hargne, plus de questions, plus d’illusions, il faut lâcher prise … un sourire sans papier fourbu d’âmes tortionnaires aussitôt reconduit à la frontière comme un vulgaire être chère. Tous ces mots élitistes qui font rage dans sa tête, comme il est con et triste d’être à la porte de soi-même, sublimer ta présence paradoxale absence puisque tu n’es même pas et qu’il se fuis moi, puisque ces touts ne feront jamais que des riens, puisque ces petits riens s’embrument au chagrin des matins qui s’essoufflent comme des cœurs éconduit, renvoyés sous la pluie, acide des mots qui se perdent immolés en volutes effrénées, purifié, oublié cette putain immaculée qui détruit son cerveau, ronge les artères comme un ver lunaire, t’es si belle putain aussi belle que la fin, referme la blessure qui le tiens encore ici, sombrer enfin avec ou sans toi ne changerai rien, la rive à disparu avec son visage, ne reste encore que son ombre qui se meurt de ta mains puisque jamais ne la tiendra, il fait encore jour et comme d’habitude il attend la nuit, pour éponger la peur, souffler la rumeur, jeter se corps qui n’est pas le tiens, ces peaux blanches, roses, grises comme des chiennes cerbères, à déchiqueter son corps déjà éparpillé en milles millions de mensonges parfums d’équivoque entre un démon et un con, touché râpeux d’un désir haineux, subutex d’amour et d’eau croupie, sa rage au ventre n’est que nausées qui lui font croire à la douleur, mais il y a bien longtemps que la gare est fermée, traverser le désert à pieds, tendre le pouce aux tempête de sable, rêver d’une danseuse océane, métallique et lancinante, gris cafard, brouillard, phares, gerbe et fracas, on ne parlera plus de toi. Une musique spectrale aux airs cannibales, une dernière trace, une dernière frasque, croire un aujourd’hui, maudire une septième vie, inspirer, aspirer, l’eau est entrée.