Le temps s’est arrêté, l’éternité soupire
Les minutes gelées aux confins de l’attente
Se soumettent à la loi, forcées de s’assoupir
Et les instants s’étirent au sommet de la pente
Le vol du papillon est resté suspendu
Le silence a salué cette insolite instance
Voile de sérénité par-dessus l’âme tendu
Une goutte d’eau a figé son immuable descente
Majestueux stand-by, crépusculaire ovation
L’éphémère distorsion au fascinant sourire
Caresse les consciences de son inspiration
Complice assistant du temps et ses délires.