A
h vous voilà enfin Monsieur du Printemps !
Bien
déprimés nos esprits depuis longtemps !
Convalescent
peut-être depuis tout ce temps ?
Désormais,
il faut nous rester à plein temps !
En
vous on se retrouve comm' adolescent;
Faut
plus promis, ainsi rester somnolent,
Gros
travail au jardin, vous en êtes conscient ?
Hôte
dans nos vies de bien jolis moments,
Il
nous faut cent et mille éblouissements !
Jamais
l'hiver nous offre tel enchantement.
KO
la neige, le froid, le vent, l'effeuillement;
Là
maintenant, on veut vivr' extérieur'ment !
Moultes
repas sous la tonnelle, joyeus'ment;
Nuées
de gamins s'ébrouant jovial'ment !
On
vous pardonnera le gris rarement ,
Peut
de fraîcheur, ça pour l'habillement.
Que
vous demander sans êtr' désobligeant ?
Rien
de plus mais surtout point de boniment !
Simplement
pour quelques mois votr' dévouement,
Tout
du reste, on f'ra un bel assortiment;
Un
jour, l'été vous poussera galamment,
Vous
partirez alors sans ressentiment,
Wagons
plein de très sincères remerciements.
Xénon
alors bleuira notre inconscient,
Youpi
! Voici le temps des attendriss'ments,
Zappons
tous nos capricieux bougonnements !