A l’aune de l’amour, j’ai mesuré le monde,
sais-tu bien comme tout m’est apparu petit ?
Les chants, les pleurs, les rires, les discours et les cris :
auprès de mon amour, tout meurt à la seconde.
Car ce qui brille, en moi, n’a ni fin ni début,
depuis des siècles, il a traversé les coeurs,
le reste de la vie est à mettre au rebut,
et s’efface devant une telle splendeur.
extrait de L'Amour Adoration /Nancy/1980
avec un portrait de l'auteur, par François Ehrhart