Rappelle-toi le vent du nord
Qui gelait tout sur son passage
Peupliers, hêtres et sycomores
Mais aussi fleurs et passion sage.
Rappelle-toi les mots en laisse
Invariables d'un jour à l'autre
Deux alignés étaient promesses
Mais un de plus devenait faute.
Rappelle-toi de ces instants
Où, doucement, grâce aux silences
Nous redevenions les enfants
Tout pleins encore d'innocence.
23.8.13