Fil à soi
Ne te dévoile pas trop,
ne nais pas tout à fait,
ne meurs pas
…………..tout à fait.
Garde ton mystère
qui parfois transparaît
au détour d’un sourire
au retour d’un soupir.
L’accomplissement contemple le monde ;
rêve et réalité sont ses deux pupilles.
La promesse s’esquive par la voix
qu’un flot d’allégresse transporte
– aquatile –
La main s’en saisit d’une caresse ignescente ;
elle enfile par la pointe de l’aiguille
le ruban rouge de la vie
– la rose dans le poing fleurira
un jour de bonne heure -.
Carmen P. le 28 décembre 2010