Comme une bouteille jetée à la mer
portée par le courant des vagues,
à la merci des marées et des vents,
je porte un message sous mon abri de verre
où contre le fond mon cœur rague
dans la solitude et en sang.
A la dérive loin de ma propre terre
les rêves et les souvenirs zigzaguent
entre ma conscience et mes pensées d’avant.
Ma raison ne veut plus ni d’amour ni de guerre
ni de passion, ni de haine, et, mon âme divague
je suis toujours vivant.