Dans l’obscur recoin de mes rêves
Se cache un lieu, accès à une porte cachée
Où je ne peux me rendre quand enfin je me lève
Une dimension que prend ma virtuelle randonnée
Lorsque le sommeil me vainc et m’emporte
Quand, rompu de fatigue, harassé
Mon âme s’envole de mon corps sans escorte
Et que je fais mon entrée aux bras de Morphée.
Il existe un espace insolite et nouveau
Où la légèreté de mes songes me guide
J’y chemine lentement, accueilli en héros
Redoutant chaque instant, de la clepsydre le vide
Ne voulant pas quitter cet éden onirique
Pour une réalité à la sinistre allure
Je souhaiterais pourtant que ce lieu soit public
Pour vous faire partager sa beauté, son air pur.