Je ne sais pas, je ne sais plus
Se pourrait-il qu’il ait plu
À l’horizon rien ne se voit
Je n’ai pas pris la mesure d’un fier désarroi
Il a venté, l’orage est passé
J’ai cru que l’univers s’était lassé
Que les revers et les déboires
Ne pouvaient sans nul doute que surseoir
Mais la nature n’aime point être forcée
On ne peut tant de fois tolérer les ravages
Que causent les tensions par le stress enlacées
Et boire aussi souvent de la peur le breuvage.
J’aimerais bien comprendre
Connaître à l’avance du démiurge l’entreprise
Entendre de très loin ce qui est à attendre
Éviter d’être lié, piégé par la surprise.