* oui je sais j'ai quelques jours de retard, mais il semblerait que l'été aussi, alors, j'suis pardonnée?


en exergue et sans aucune modestie, quelques vers de Nerval, el desdichado :


(ça donne tout d'suite le ton, spa ! histoire de vous mettre dans l'ambiance....)

hem... bon je sais que c'est placer la barre haut (pour la métaphore gymnastique) et se tirer une balle dans le pied (pour la métaphore balistique) mais maintenant "la tour" version baba :

Nous avançons sous l’arche
Et nos mains sont brisées
Douloureuse démarche
Quand la chair s’est fanée

J’ai cru que ressentir
Serait libération
J’entends encore ton rire
Ta foi dans la fusion

Mais les rives du marais ont trahi
Les espoirs d’un songe
Et ce qui m’a nourrie
Me ronge

Un clapotis mélancolique
Enchante mon radeau
Mes mots coulent à pic
Te cherchant sous les flots

Nagerons-nous jusqu’au refuge
Erigé sur les barrières
De nos amours transfuges
Ruines tragiques et fières ?

Je ne sais si j’aurai la force
De mener encore la barque
Sur les vagues féroces
De mes songes foutraques

Sur un courant sans passion
Je  suis laissée dériver
Car hélas ta prison
Ne me fait plus rêver

J’ai noyé tes promesses
Je n’accosterai jamais la tour
Et c’est avec tristesse
Que je pagaye à rebours

Excellent ! Un texte fort puissant qui s'accorde si bien à ce que je ressens. C'est du grand Baba Yaga.

    

J'ai vraiment aimé lire ton reflet du mois Baba Yaga.

Bravo   

Waouh! Superbe! J'aime beaucoup "pagayer à rebpurs'!   

"Mais les rives du marais ont trahi
Les espoirs d’un songe
Et ce qui m’a nourrie
Me ronge"

De quoi devenir Baba Yagophile...