Tu as bercé mes jours au creux de ton écrin
Caressé mes rêves d’enfant de tes doux alizés
Dans mes jeunes années, souvent avec entrain
Je parcourais ton corps de mornes, de vallées
Arpentant tes chemins escarpés et fleuris
Amoureux de tes plages et de leur sable fin
Et malgré les tempêtes, de toi je reste épris
Tu laissas dans mon cœur le reflet du divin.
Si je t’ai soudainement autrefois délaissée
En quête d’un avenir, très loin à l’horizon
Un jour je reviendrai, nostalgique et lassé
Reposer dans tes bras, mon unique maison.