On parle souvent aux enfants d’un cheval volant,
Un cheval qui ferai du passé sombre un présent luisant.
On dit de ce cheval qu’il n’apparaîtrai que dans la nuit étoilée,
Que par la vérité pure il serait porté.
Il est pourtant aussi raconté, qu’au crépuscule rosé,
Il serait possible de voir virevolter ce cheval ailé.
Mais cette chose transcendante ne serait donc qu’une fable ?
Racontée aux plus jeunes pour qu’ils puissent paisiblement plonger dans l’immuable.
Je ‘en crois rien car ce cheval est mien, comme il est vôtre et comme il est sien,
C’est une chose unique et mystique que chacun porte en son sein.
Ces ailes ne sont pas faites de plumes comme l’aigle des neiges, mais des enclumes dont il nous allège,
Sa parure n’est pas formée de couleurs éphémères, mais de maux dont il nous libère.
Ce cheval a pour moi fière allure, ce cheval est en moi l’Ecriture.
P.M
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