Alors que les fêtes mondaines
Sont célébrées au festin
Aux cliquetis de verres remplis de vin
Dans des rires de bonheur et de joie
Parvenant du jardin
Où le méchoui cuit à point
Attend les invités qui ont déjà goùté au lapin
Le pauvre,regagne,tous les soirs son coin
Assis,la tête entre les mains
Le cœur gros
Il aurait tant voulu être bien
Avec les siens
Aux petits soins
Mais sans travail
Il ne peut rien
Il n'a rien à offrir à ses bambins
Ni festin,pas de jardin ou civet de lapin
Déjà,pour le pain,il y songe tous les matins.