Le refrain est pareil
Mais mon coeur vermeil
Sous son écorce d'abeille
Fait mouche
Et je ne touche
Plus ma couche
Sans penser
Sans rêvasser
Sans ressasser
Les histoires
Mes bêtes noires
Le loir
Je l'envie bien
Dormeur, moyen
D'oubli il le tient
Ainsi la mort torture
Quand je me triture
A cacher cette fêlure
A qui le pantin
Tout fragile et câlin
Qui la corde au patin
Attend son tour ?
A qui le tambour,
Ce jouet de l'amour
Qui afflige les hommes
De passions, pommes
Amoureuses, baumes
Aussitôt poisons ?
Se répandent tels poissons
De funèbres oraisons.
Les éloges indignes
S'entrelacent, vignes
Gelées jusqu'à l'ultime ligne.
Mignardise