La vie est ce panier plein de fleurs et de fruits
Dont les épines blessent quand il faut les cueillir
Choisis-tu de hurler ou de souffrir sans bruit
Confronté aux blessures, à la peur de faillir.

Souvent comme l’enfant qui trébuche et qui tombe
Nous découvrons le monde par nos balbutiements
Construisant patiemment un homme rigide et sombre
Édifice de pensées, de rôles et de jugements

Un adulte emmuré, faisceau de certitudes
L’enfant qu’il fut antan, voué aux oubliettes
N’a plus voix au chapitre, c’est la triste attitude
Qui à la fantaisie n’accorde que quelques miettes.

Allons, consolez-vous, voyez donc tout ce gain
Là sont votre mission, votre vie toute tracée
Vous faites des envieux derrière la glace sans tain

Vous ne vous perdrez pas, la route est balisée
Tout est déjà prévu, vous reposerez en paix
Sur votre liste d’actions, tout a bien été fait.

ah ben non alors! j'aime le titre, en contradiction avec le dernier tercet (qu'il faut donc prendre à contre-pied ?) - ou alors j'ai rien compris !
Comme toujours, des rimes élégantes, presque un sonnet.

Je ne pense pas que Tout soit inscrit, nous ne serions que des marionnettes du Grand Guignol de la vie! Mais bon c'est mon avis et il n'engage que moi! En tout ca j'ai aimé faire un petit tour en pays de Serial!