- Damona Morrigan a écrit:
- Bien Monsieur Le Poète érudit... Comme mon ami poète Serial Trublion je rappelle à toutes et à tous que le refuge accepte et tolère tous les poètes avec ou sans épines. Pour ma part j'apprécie beaucoup les belles fleurs inermes cultivées dans le jardin d'Alchemy.
Merci, Madame la fondatrice, que voilà un message qui me plaît !
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Moi, érudit ? Non, pas vraiment, Karoloth, juste armé non d’épines, mais de références : Wikipédia, Littré, Robert, et bien d’autres… J’écris, donc je vérifie systématiquement l’orthographe et accorde beaucoup de prix à l’étymologie, ô déesse celte des sources et de la guerre, reçois mes respects.
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Et j’aime, c’est vrai, les mots rares et précieux. Tiens, je vais vous poster mon petit dernier, né pas plus tard qu’hier, ‘Crise de vers’, il traite du sujet …
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Quant à ton ami le Trublion laconique, j’en raffole pas. Il a du le sentir, lui qui parle d’épines … mais ô Déesse (que tu sois louée), trouves-moi un seul poème de lui qui mérite le détour d’un clic, moi je n’ai pas trouvé … De plus son commentaire de mes ‘Huit sonnets en contrepoint’, pourtant un vrai tour de force, ne lui inspire qu’un seul mot : des soldes ! A laconique, laconique et demi, j’ai répondu d’un mot, chiffré. Qu’il cherche … La poésie, vers ou prose, c’est, comme le génie, 5% d’inspiration et 95% de transpiration. (Ludwig-Van)
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Tiens, Inerme ? Bonheur, un mot que ne connaissais pas ! Vérification : bien vu.
Paul-Emile : « Qui n’a ni aiguillons, ni épines […], ni cornes.
Alain (Rey, Dictionnaire étymologique …) : « du latin inermis, sans armes, sans défenses, inoffensif. »
Citation d’A. Leroi-Gourhan, rapportée par Alain : « Au point où se trouve le Zinjanthrope, l’outil apparaît comme une véritable conséquence anatomique, seule issue pour un être devenu, dans sa main et sa denture, complètement inerme. » (Dictionnaire culturel en langue française.)
Eux, Paul Emile et Alain, sont des érudits … Moi, je ne fais que copier/coller.
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Respects, encore.
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gypoete