Hideuse et magnifique
Elle vit dans la fange
D’un palais hypnotique
Sa joue est d’albâtre
Et quand de sous sa frange
Giclent ses yeux bleus
Ton cœur cesse de battre
Son tempo capricieux

Est-ce par hasard
Que tu l’as reconnue
Lorsqu’elle embrassait le brouillard
Longue et nue ?

Le givre de tes songes
Perle à ses paupières
Et sous ta langue fond
Sa marque au goût de mer

Tu rêves que sous tes mains
Vibre sa taille fine
Soldat des petits matins
Quand l’aiguille de la nuit
Ecrit les coutures invisibles
De tes vies clandestines.

J'aime beaucoup la dernière strophe, mais le poème, en entier, est de froid et d'eau givrée qui nous fait frissonner.

De la beauté sombre...J'en reste baba...

Je ne sais pas quoi dire... je ne sais jamais quoi dire avec toi (bah ferme-là alors).
OK.

Je te lis Baba et je partage ce sentiment....glacé!!!!

J'adore ! C'est sombre mais beau ! Ah Baba comme j'aime ta plume !

Joli ! J'aime beaucoup