J’aurai aimé dessiner l’amour
Mais parfois les rozes rouges
perverses à l’air farouches
Flattent l’odorat selon les goûts…
Les amoureux voient la vie en roze
Se tiennent la main, récitent mes prozes
Rimes après rimes, je les dore
Pendant que ces idiots romantizent mes fautes
Je te regarde me dénigrer, vide et impassible
Moi je sais que les histoires n’ont pas de fin
Me repousser ne signifie pas « impossible »
Brizer des chaînes n’a jamais brizer de liens
J’aime comme on détruit un château de cartes
Ta main dans la mienne, nos regards qui se fuient
Je ne touche plus que tes doigts et déjà je vois tes larmes
Tu devrais savoir que le carrosse se change en citrouille à minuit…
J’aurai aimé dessiner des menottes
Que mon encre bave sur mes erreurs
on regrette que lorsqu’on nous ôte
Les plus belles chozes qui nous tiennent à cœur…
Les amoureux ne sont jamais prêt pour les adieux
Tentent de garder une porte entrouverte
Se morfondent le regard foudroyant les cieux
Des miettes de nous s’envolent dans un courant d’air…
Quelque chose d’intense se prépare
Je le ressens à mon souffle court
Je me crèverai les yeux à ton départ
Tes mots se sont déjà buté à mon oreille sourde
Finalement, le cœur déterré
On respire la vie et ses douleurs
Me dis que l’essentiel c’est d’avoir aimer
Moi qui voulait dessiner l’amour dans toute sa splendeur…
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