Désir qui me dévore
Je la veux en carnivore
La fluidité de son corps
Mes yeux qui l’explore
Mes veines en bouillonnent
Mon cerveau papillonne
Plus torturé qu’à Vérone
Sauvagerie, je m’abandonne
Corps en corde tendu
En horde, les pores perdus
Dans la violence tordue
Elle me plait, éperdue
Insupportable alchimie
Le cerveau insoumis
Me presse et gémit
Supplice, mon amie
A l’extrême j’ai le cœur
Calmez donc mes ardeurs
Je prends plaisir à la douleur
Et je rêve que j’en meure