A quelle distance, dois-je placer ma pression
Pour lever le monde qui ne pèse rien?
Sur quelle potence, dois-je accrocher mes illusions
Pour que ma volonté le rende aérien?
Est-ce que mon axe est suffisamment loin,
Pour que je vois ma folle ronde ?
Ma parallaxe s’étend elle assez bien,
Pour que les images se confondent ?
Quel moment, à l’horizon de mes pensées,
Retenir pour résoudre mon équation ?
Quel quotient, pour ma raison divisée,
Va finir de découdre le voile des saisons ?
Quels signes poser sur l’écorce bleutée des ondes,
Pour que s’inverse la courbe de leur traîne ?
Si je supprime la volonté qui me seconde,
Le jour qui perce me dira-t-il « je t’aime » ?
Allover 2011