Le vent m’a vertement giflé
La pluie de giboulées m’a lapidé
Le soleil m’infligea ses plus belles brûlures
Le sable s’infiltra dans mes points de suture
L’arbre m’a fouetté d’une branche d’épine
Je crois que la nature me hait et m’assassine
Je l’ai pourtant passionnément aimée
Et toutes ses belles plantes tous les jours arrosé.
Serait-elle une ingrate, un vrai cœur de pierre
Alors que sur mon mur se développe le lierre
Ordonné et taillé, entouré de mes soins
Faisant un privilège à Dame Nature et ses besoins.
Et le vent continue de me bousculer de toute sa violence
Et les arbres de me défier de leurs gestes en cadence
D’une grande trombe d’eau à la douche forcé
Je suis bien humilié, les vêtements à mon corps tout collés.
Et les nuages s’enfuient d’un grand rire moqueur
La tempête alors se déchaine de bon cœur.

Il y a une force dans ce poème que j'adore et ta façon d'écrire sublime.

J'ai adoré ! Ton texte exprime une vérité fondamentale, avec force et finesse ! Il met en évidence la mégalomanie de l'homme face à la nature.
La nature est sauvage, elle vit sa propre vie avec liberté et indépendance, et il n'y a que l'homme pour penser qu'il peut la contrôler, la posséder, pour croire que ses mouvements sont dirigés contre lui... A l'homme de s'adapter, c'est nous qui appartenons à la nature et non le contraire.
Merci pour ce profond partage

Je suis entièrement d'accord avec Féfee. Je te remercie aussi pour ce partage profond.

J'aime ce message, c'est vrai que la nature n'a pas besoin de nous mais nous si !

S ieur Sérial Trublion
Eh ! vos mots sont profonds !
R avi de te trouver
I ci coin d'amitié;
A nous privilégiant
L e coeur des sentiments.

T es écrits me racontent
R éell'ment point de conte;
U n vrai tour dans la vie
B ien souvent peint' en gris
L es bienfaits, les ennuis
I l y a peu "pain-béni"
O n fait avec, comm' si
N ul regret c'est la vie !

De grands mercis l'Ami

Entièrement d'accord avec Féfée. J'ai pris un immense plaisir à lire ton poème.