Le diable est mort.
D’une cirrhose ou d’une maladie vénérienne,
Brulé par inadvertance ou terrassé par un coup de froid sous-estimé,
Il est mort.
Le rouge Satan, le sombre Belzébuth,
Vaporisé, disparu.
Et Dieu, alors ?
Il s’ennuie, a perdu de sa substance.
Il a bien essayé de le réanimé,
Lorsqu’il le vit en cendre au beau milieu de l’enfer,
Mais rien à faire.
Il perçu juste un dernier sourire de satisfaction
Lorsque la géhenne se mit à verdir.
L’enfer a disparu.
Il est devenu une prairie verdoyante et fleurie.
Le paradis jaloux s’est terni.
Pauvre Dieu,
Il a perdu sont esprit guerrier,
Un sens à son éternité.
Et l’humanité, alors ?
Elle s’est libérée,
Débarrassée des chaines et du fouet,
S’est unifiée après avoir été tant divisée.
Divinisée, elle s’est stabilisée
Et diabolise la bestialité.
Mais la bête nait de la diabolisation...
Allover 2011