Pêcheur de Lune

Pierre précieuse de la nuit

Ta lumière si douce n’est que reflet dans les eaux bleues du lac
Se peut-il qu’en retour, sur une terre inconnue, ce mirage plonge dans d’autres miroirs ?
Je navigue dans la galerie des glaces de la nuit

Reine des Astres

Sous ton emprise, mon corps d’ambre semble se vêtir, alors que de mon âme s’élèvent
des larmes primaires – essence-ciel elles fondent dans ta lumière –


Pupille du soleil

Sur ma barque je dérive
Des chiens sur la rive veillent, tels des cerbères ils me gardent des chimères
Je ne sombrerai pas dans les cratères terrestres
Je m’éloigne des gouffres où la pensée stérile désespère

Beauté du ciel

Je dépose mes filets sur la grève, ici je ne suis que pêcheur de rêves
Sur ton écorce lunaire, auréolé de poussière d’étoiles, marche mon hologramme

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Pour Damona et son image du mois, un texte spontané.

Je l'aime ce texte spontané, tout en douceur et finement ciselé.

Waouh, ton "spontané" me laisse sans voix ! Il m'aurait fallu un siècle de réflexion pour approcher cette profondeur !
J'ai adoré chaque image de ton texte !
J'ai aussi pensé au Styx, en regardant cette photo...

Merci Lutèce, merci Féfée.
Eh oui, le styx, je ne me sors pas de la mythologie !
Là, j'ai surtout pensé à la lame du tarot, et à certaines croyances Celtiques...et j'ai pétri tout ça de ma vision actuelle.
J'aime les mythes et les légendes mais je suis résolument tournée vers le futur où nos limites humaines briseront les murs de notre ignorance.
Au jour le jour j'essaie seulement de....regarder tranquillement de beaux paysages - ici, la belle image que Damona nous a offerte -.

Quel cadeau époustouflant !!! Même si j'avais pris le temps de la regarder, de me laisser envahir par les sensations qu'elle me donne je ne serais pas arrivée à transférer mes émotions en mots tel que tu l 'as fait. Merci pour ce magnifique présent il est si proche de mon ressenti que j'en ai des larmes aux yeux.

Décidement la lune inspire beaucoup de monde, très bel écrit spontané, bravo. :bounce:

Merci Damona, merci Namour.

Il y a quelques "de" ou "des" en trop, un peu trop d'adjectifs aussi, mais je n'ai pas envie d'élaguer. Quand on laisse la parole surgir surtout devant l'astre de la nuit, il vaut mieux, je pense, laisser les mots venir dans le désordre de la pensée vagabonde.