La nuit est tranquille, baignée par un croissant de lune
Une bourrasque de vent soudaine effrange les nuages
Tandis que, dans le lointain, résonne une corne de brume
Qui veille sur les marins, les protégeant d’un naufrage
Les vagues sans cesse renaissent et se meurent
Venant inlassablement lécher le rivage et ses galets
Comme un point à l’horizon, une barcasse de pêcheurs
Je devine les forçats de la mer qui relèvent leurs filets
La nuit plie bagage et le soleil griffe l’obscurité
Couvrant l’océan et le port d’une fine pellicule d’or
Les mouettes accompagnent les barques jusqu’au quai
Criant et glanant au passage une partie du trésor
Sortant de sa léthargie, la vie reprend son cours
Et je cherche refuge dans les bras de Morphée
La porte de mes rêves s’entrouvre et je savoure
Le souvenir de ces instants magiques de sérénité