J’ai vu la mer en feu,
La mer du milieu des terres,
Brasier consumant les certitudes,
Les servitudes.

J’ai entendu le fouet claquer
Sur les peaux basanées
Des rivages ensoleillés,
Où je bronzai.

Je connaissais, depuis le début,
Ces liens sur vos mains ténues.
Aujourd’hui, je suis confus
De les avoir soutenus.

Des cotes helléniques,
Jusqu’au bord du Nil,
Le berceau antique
Scintille…

Allover 2011

Et ce matin, je suis contente de te lire et cet aveu donne un éclat encore plus beau au nouveau jour qui se lève. Merci.

Une très belle poésie, avec des images fortes, mais je ne suis pas sûre de comprendre le message... Le titre me trouble :?:

A h ! je crois comprendre
L e sens lourd des mots,
L es mots sur des MAUX
O h de jours à pendre !
V ils hommes ennemis
E t au coeur de pierre
R avisseurs de vies !

...tu as été inspiré par la triste actualité au delà de la Méditerranée ?

C'est écrit magnifiquement : chapeau bas !

Bon week-end.

Est-ce une allusion à l'esclavage et au devoir de mémoire?

:?:

Trés beau et terrible poème à la fois. Il n'est pas évident de n'être pas complices -même involontaires- de régimes autoritaires ou injustes... Les droits de l'homme sont bafoués dans tant de pays!! Faut-il pour autant ne plus voyager dans ces pays? Le débat reste ouvert.... Merci Allover.

Merci, Damona et je suis désolé de ne pouvoir être plus présent en ce moment.

Merci Féfée, j’avoue que le titre m’a aussi posé problème. Mais j’ai adopte celui-là, car il me semble que la méditerranée est au centre de l’embrasement auquel je fais référence. Ce texte est une réflexion amère de tous ceux qui ont soutenu, ou fait semblant de ne pas voir l’injustice, ceux qui courent derrière l’Histoire et croient maitriser son cour. « L’amère » est le véritable titre de ce poème,

Merci Jean Pierre, oui, je me suis bien inspiré de l’actualité mais pas au-delà mais autour de « la mer au milieu des terres » (bravo pour l’acrostiche)

Merci Serial Trublion, il est bien question d’’esclavage mais pas uniquement sous ses formes primitives mais aussi sous ses formes modernes.

Merci Apolline, non il n’est pas question de déserter ces lieux mais, au contraire, d’être présent et, simplement, de plus s’intéresser aux autochtones qu’à leur soleil.