Les cadres souillés par la poussière,
Les poignées dorées devenues bronzes
Je passe à coté de la cheminée, si fière
Une feuille de papier, chiffonnée; pliée en onze
Le sol craque sous la pression de mon corps endormi
Le fa mineur est perdu sur le piano démonté
Le la, quant à lui, se fait la mal dans sa vie
Car son do est complètement fracturé
Le si est inconditionnel, c'est logique
Et le ré majeur fini par être bu
Le mi, quant à lui, se perd dans son éthique
Les notes, sont mauvaises; de plus en plus
La musique de notre cœur résonne et bat
Dans le château inhabité de notre conscience
Si ne nous l'écoutons pas, il n'est pas
Ce que l'on attend de lui: une délivrance!
DORÉe dans les poignées: MIse en avant,
Celle de notre cœur FAtigué, grince tant!
C'est une évidence SOLEnnelle de le savoir
SInon nous ne vivons pas, on foire!