Salomon ou la vie grandiose


L’univers s’éteint quand la flamme du désir
par ma voix cesse d’être entrevue

Le flot ininterrompu des mots
……………………...............…………coule
………...............…………………..…………en boucles de paroles murmurées

Mon enfant..........j’habillerai l’espace
autour de toi……………..............…………d’un chant d’amour
et l’oreille qui écoute
se laissera bercer jusqu’au temple où l’âme du poète
secrète l’arche d’alliance

La poésie est art en mouvement et dans l’eau de sa fontaine
je descends en muse-goutte

Nous sommes des vagabonds
arpenteurs des routes de l’éternité
Tôt ou tard la poussière
……………...........………….qu’elle soit d’argile ou d’étoile
assoiffera nos yeux

Je laverai nos larmes au sel de la poésie

La décadence est à la mesure de toute gloire
l’homme mû dans la souffrance
découvre des mystères que sa grandeur ignorait


et la vieillesse dépose les armes
troussant son regard vers les paysages intérieurs
où gisent les démons
…………………...........…vides de leurs pouvoirs

Puisqu’il faut vivre d’ épreuves
Baignons-nous dans l’eau de Jouvence de la poésie
dénouons nos élans jusqu’au bout de la vie en liesse


.

Tes mots me touchent et me parlent. Merci.

Merci Lutèce. J'avais un doute, je trouvais tellement saugrenu de me sentir soudainement inspirée par Salomon, et je n'étais pas sûre d'avoir su mettre en poésie ces pensées.

Des images fortes !
J'ai spécialement aimé ce passage : "et la vieillesse dépose les armes
troussant son regard vers les paysages intérieurs
où gisent les démons
…………………...........…vides de leurs pouvoirs"
Des démons intérieurs très puissants, qui n'acceptent que gloire et décadence...

Je bois les mots qui coulent de ta fontaine, j'adore te lire ! Merci !!!

Oui, agissons ainsi. Buvons l'eau claire de la source avant qu'elle ne se tarisse.

Je réponds sans me connecter, alors évidemment le message n'est pas édité !
Féfée, damona, Karoloth je vous remerciais pour vos coms....et surtout de m'avoir suivie dans cette fantaisie !
Je ne pense plus à Salomon depuis que j'ai écrit ce poème...(étrangeté de certaines pensées sensibles)