à Emily Dickinson


Why

Emily, as-tu su à la fin du temps
quand tu as cessé de demander pourquoi
Dieu a-t-il éclairé chacune de tes angoisses
dans la belle école du ciel ?

Confondue pas sa souffrance
en as-tu muselé ta goutte d’angoisse
Qui pourtant te brûlait
Qui pourtant te brûlait

Cette douleur ne s’est-elle pas fondue dans l’amour
et apaisée retombe en larmes sur terre
irriguant la glaise de ceux qui survivent
les mains sur leurs peines et l’âme en veilleuse

Petite explication sur le pourquoi du poème.
On prend l'inspiration quand elle vient, et là, hier soir, un poème d'Emily Dickinson m'a interpellée...j'ai eu envie de la questionner (je sais on ne tutoie pas une si grande poétesse !).
L'illustration est de mon fils, je l'ai choisie pour son titre qui est aussi celui du poème.

Ok je comprend mieux maintenant, merci pour les explications ! Texte et illustration très jolis.

Je vais enlever l'image, c'était une mauvaise idée, et je vais introduire autrement le poème.

J'aime beaucoup ! Du coup je suis allée un peu me renseigner sur cette auteure, sur internet... merci pour le partage

Merci Féfée.
J'aime relire de temps en temps quelques uns de ses poèmes...alors évidemment ce poème ne reflète pas mon univers ; j'ai juste tenté de transmettre l'émotion que j'ai ressentie en lisant.

Effectivement ce devait être ton émotion que j'ai captée car j'ai vu de suite que ce n'était pas ton écriture. Tu aurais pu laisser l'illustration elle ne me dérangeait pas du tout. Je pense que le titre y est pour quelque chose, en tout cas c'est bien comme ça je me suis imaginée bien pire !

Un poème où l'on peut voir que comme lorsqu'Emilie parle de "la belle école du ciel"...elle garde un souvenir net de l'enfant qu'elle a été. (c'est pour ça que je pensais que l'image pouvait convenir, même si le style manga était surprenant) - Je vais remettre l'image -


*
They shut me up in Prose –
As when a little Girl
They put me in the Closet –
Because they liked me "still" –

Still! Could themselves have peeped –
And seen my Brain – go round –
They might as wise have lodged a Bird
For Treason – in the Pound –
*
Ils m’ont enfermée dans la Prose –
Comme lorsque j’étais une Petite Fille
Ils m’enfermaient dans le Placard-
Parce qu’ils me voulaient « calme » -

Calme ! S’ils avaient pu jeter un œil –
Et espionner dans mon esprit – le visiter –
Ils auraient aussi bien pu enfermer un Oiseau
Pour trahison – à la fourrière -
*

Merci Dame Demeter ! Oui je l'ai lu celui-là et bien d'autres, ses mots toucheraient le cœur du plus endurci... Et comme j'aime la sonorité de la langue de Shakespeare, encore merci !

Un poème magnifique.
Une illustration qui dit ce qu'elle à dire à chacun de nous.
Toi, elle te parle et tu as bien fait de l'allier à ton poème.
Elle est magnifique aussi.

Bravo donc à la famille !
Et merci du partage.

Merci Iloa.

Je transmettrai toutes vos paroles encourageantes à mon fils.
Il ne dessine pas régulièrement...trop occupé à chercher sa voie professionnelle.

Je lis et relis ces mots qui me touchent.