Les yeux embués de larmes,
Les bras et les épaules tombant,
Le vieil homme brisa l'arme,
Celle qui avait tué son enfant.
La colère et la souffrance
Se voyaient sur sa peau diaphane.
Il n'était qu'un corps, un corps rance,
Comme une fleur qui se fane.
L'enfant gisait à plat
Dans la mare de son sang.
Plus jamais il ne sourira,
Joyeux, inscouciant.
Le père crie et pleure,
Les larmes coulent sur ses joues
Marquées par le malheur
Et la perte d'un amour fou.
L'assassin baisse la tête, honteux.
Pourquoi tuer un enfant ?
Pourquoi rendre un père malheureux ?
Pourqoi tuer un innocent ?