Azurôse, contre la cité trop irrité
Le sceau maudit du spleen vient étouffer mon âme
Face au bleu roi du ciel. J'envie la liberté
De l'oiseau envolé ne sachant pas nos drames.
La misère de ce monde semble se refermer
Sur la ville grisâtre éclairée à la flamme
De cet astre solaire à mes yeux bien caché
Par des murs de bétons ressemblant à des lames.
Mon coeur est transpercé, se fait défigurer
Par leur froide blancheur jouant à refléter
La laideur de nos âmes et leurs sales parfums.
Et ma plume est à nue, son élan mirifique
S'en retrouve cloué par les milliers de piques
Naissant des tristes larmes de nos amours défunts.
Une plume de Dehorian
le 06/04/11
A Charles Baudelaire
(si vous connaissez son oeuvre vous verrez pourquoi, sinon, lisez-le )