Titre :
- Sous rêve pousse la vie
- La vie sous cloche de rêve
- La vie sous rêve en cloque
???

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Je voudrais dire des mots d’amour
dont je m’éloigne
dont je m’éloigne
Je voudrais rire au petit jour
mais je m’attriste…..car j’aime lisse
mais je m’enraille….et je m’en nuis
Je voudrais sentir les gouttes de pluie
sur la cambrure de mes reins nus
en lentes coulures….froides….me saisir
Je voudrais hors des murs
sur les jupes du vent
peindre ma fantaisie et me nourrir
des riens effilochés du souffle réinventé

Ma maison est un voyage que je construis page à page au cœur de mon esprit

J’aimerais que le corps vive
ce que l’âme imagine
mais le corps ne suit pas….lourd…il reste à la traîne de l’esprit

Voyez le comme une ombre alourdir la marche glorieuse

Oui
j’aimerais un corps jeune de son éternelle allégresse
je rafraîchirais chaque jour sa soif au nectar de l’aurore

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C'est un peu un cercle vicieux, car pour que le corps reste jeune, il faut le faire vivre, entretenir sa tonicité et sa fraîcheur, et pour avoir envie de le faire vivre, on a besoin de le sentir léger et jeune !
J'ai beaucoup aimé l'envie de vie de ce texte, et aussi les 3 premiers vers !

Vraiment très beau.
Tes mots sont tristes mais je ressens une certaine sérénité...non, plutôt une acceptation.

J'aime les second et troisième titre.

Merci Déméter.

Tu as raison Féfée, c'est un cercle vicieux, qui durera tant qu'il y aura un souffle de vie.
Je crois avoir des projets, ils ne sont que dons...je roule et je n'amasse jamais mousse !
Au contact de la nature je me sens vivante, à ma place, sans devoirs, sans attentes, libre d'être.
Les peines de coeur alourdissent le corps, les liens familiaux aussi. (on croit pouvoir insuffler du courage, aux parents qui vieillissent, à l'enfant qui s'égare...et toujours les chaînes d'amour font souffrir). Oui, il y a de la tristesse, Iloa, elle se dissipera parce que je suis optimiste, mais il me faut accepter que ceux que j'aime suivent des voies que je ne comprends pas (les laisser vivre des expériences douloureuses).

Des mots profonds dans lesquels je me reconnais bien. La vie est ainsi faite de hauts et de bas, il faut tout simplement accepter, accepter que ceux que l'on aime fassent des erreurs, parce que c'est comme ca. Oui, c'est vrai, l'amour fait souffir, mais que serait une vie sans amour? Et puis, je crois que notre chapeau peut encaisser bien plus de bosses que l'on croit.

[b][i]

D ieu que c'est beau et mélancolique à la fois
E n toi jolie poétesse, je me reconnais
M aux familiaux, maux du coeur et maux d'imparfait
E t pourtant on roule sans amasser mousse : on CROiT !
T e dire pourquoi, comment et vers où on s'envole ?
E t bien si c'était nos mots partagés ici !
R ien que des pensées du fond des coeurs qui cajolent !

Ô , un corps jeune ... On a beau lutté, espéré, inéluctablement, il s'affaisse.

Il est des choses que l'on ne peut assumer, décider, diriger ou maîtriser. Et, ce n'est pas parce qu'on ne les comprend pas qu'il faut s'y opposer ou tenter quoi que ce soit. Laisser vivre et mourir les états d'âmes, les émotions... Et vivre, dans un corps jeune ou vieux, oui vivre !

C'est ce que je pense Damona.
Cet élan n'a pas d'âge. Je me sens plus jeune qu'à 20 ans, et je ne parle pas de mes 18 ans où j'ai voulu mettre fin à mes jours, mais la vie n'a pas voulu et je l'aime, pour cette fois là et pour toutes les fois où elle m'a portée, je l'aime.
Mes poèmes sont bizarres, parce que je sais combien l'homme peut souffrir, mais j'espère que le lecteur sent combien, même si je pars de la si lourde réalité (comme elle peut être perçue par beaucoup), je désire transmettre cette joie que je ressens si fort, malgré les ennuis que vivre n'épargne pas.

Ô oui Dame Déméter, vivre tout et le vivre pleinement en toute conscience du tout et du soi.