Je suis ivre de rêves, je déchante à coups d’illusions et la réalité a raison de moi quand l’imagination, dans ma tête, cesse. Je ne sais plus comment agir, que dire, que faire, … J’aimerais dire à mon père que ses pensées sont fausses, que le hasard gâche tout ce qui passe. J’aimerais dire à ma mère qu’après ce que j'ai appris, mes blessures ont déjà pris note et que je n’ai pas envie d’ouvrir à nouveau des gouffres sur lesquels il me faudra jouer l’équilibriste. Seulement, autant je parle pour rien comme tout le monde, autant l’essentiel se perd dans ce qui me paraît être ineffable.
Je rejette tout sur mes échecs et vise un avenir parsemé de réussites professionnelles parce que lorsque je regarde les autres pantins qui aiment à manger la poussière, je me dis que j’ai ambitionné la liberté mais pas en vain ! Cette liberté se trouve là dans ce cœur qui bat, qui crée l’impossible pour se ravir lui-même et sait capturer le meilleur de la vie, espère toujours le mieux quand il pleure. Cette vie semble si désuète parfois … j’ai l’impression de ne plus rien y comprendre. Pourquoi ne comprennent-ils pas que je les aime malgré les conneries qu’on a pu se foutre sur le dos et que ça suffit pour moi ? Pourquoi ne pas apprendre à se connaître au lieu d'exiger d'être connu ? Pourquoi ne pas se taire au lieu de juger ? C'est ce que je préfère faire parce que je sais pourquoi penser à mal. Ils devraient en faire de même : se taire, taire leurs préjugés.
Mignardise
For me, these were only words. I don't care.