Messire, il n’y a que près de vous que mes pensées s’égrainent et s’envolent avec le vent. Plus rien n’a de l’importance, pourtant il y a tant de choses que j’aimerais encore partager avec vous. Votre silence est comme une douce musique. Mes sens s’éveillent aux valeurs qui durent au-delà du temps et de ses méprises. Toutes ces années vous avez veillé sur moi sans un mot. Et jamais non plus vous ne m’avez jugé, ni trahit. Même que je vous dois la vie car sans vous je ne serai déjà plus de ce monde.
Cette nuit, Messire, comme toutes celles passées et celles qui restent à venir ne seront que des moments de pur bonheur en votre compagnie. Merci.
Il fallait que je vous le dise…
Soudain, j’entends un bruissement dans les branches s’amplifiant et se transformant en une voix grave et rauque.
« Tristis, appelez-moi Tristis ».