Journal d'un corps, Daniel Pennac...à lire ! Avec l'humour et la tendresse qui lui sont propres, l'auteur raconte comment son personnage tient le journal de son corps, depuis l'âge de 12 ans jusqu'à sa mort...
Bah ça fait critique de roman à 2 balles ce que je viens d'écrire, mais j'ai vraiment aimé ce roman, quand moi même je m’interroge sur mon corps...(ou plutôt repousse sans cesse le moment de le faire...). En plus, moi, femme, j'ai aimé satisfaire une partie de ma curiosité du "comment ça marche", un homme...Pennac y répond pour celui-là, narrateur attachant, ombre d'enfant dont le projet de vie est de ressembler à l'écorché du Larousse...
Je ferais une très mauvaise critique littéraire; j'ai fini ce livre hier soir et tout de suite eu envie de le partager; voilà. dont acte!
...allez, zou, un petit bout [savourez car j'inverse toutes mes elttres* c'ets l'horreur je emts 120 ans pour taper 3 lignes alors j'espère en aps faire cet effrot pour rien...*la preuve...]
"38 ans, 7 mois, 22 jours Vendredi 1er juin 1962
Lison en larmes. Son frère l'a injuriée (...) Renseignement pris, Bruno lui a dit : "va te chier". J'ai grondé Bruno et me suis renseigné sur l'origine de cette insulte si radicalement physique. C'est José! Quel José? Un copain d'école (...) "Va te chier" a tout de même une autre dimension que "pauvre con" ou " va te faire enculer". L'impératif du verbe chier conjugué au sens pronominal est une arme meurtrière. L'adversaire réduit à n'être que son propre excrément et à qui on ordonne de se déféquer lui-même, qui dit pire?
(...)
Mai 1968
La rue serait-elle en train d'écrire le journal du corps?
(...)
50 ans 3 mois jeudi 10 janvier 1974
Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps (...) un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant à la forme et au poids de ses seins, et (...) les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe".
Voilà !! J'espère vous avoir donné envie ! Bonne lecture ! en attendant je cale pour finir le Pendule de Foucault, d'Umberto Eco, relecture que je me suis imposée pour voir si mon cerveau fonctionnait comme à 20 ans, et je ne suis pas sûre d 'aimer la réponse...
