La passion de tes mots et l’élan de ton verbe
Jaillis de leur écrin en une grande gerbe
Éclaboussant mon âme de l’écume de leur vague
M’ont laissé pantelant, pitre pantin qui divague.
Tentant de rassembler honneur, fière sérénité
Brandissant éloge immérité, de l’aède la divinité
Drapé dans le respect, j’invoque le silence
Tel le poète blessé pleurant son ignorance.