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 PARK'S DREAM

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MessageSujet: PARK'S DREAM   PARK'S DREAM EmptySam 24 Déc - 20:35

PARK’S DREAM

Par un magnifique dimanche après-midi nous avions décidé, avec ma femme, d’aller nous promener au parc. La chaleur, la verdure et les touristes se prélassant ne présageaient en rien l’horreur qui allait se produire. Tout commença lorsque ma bien-aimée fut bousculée par une vieille folle s’enfuyant à toutes jambes. Manquant perdre l’équilibre cette dernière se retourna et attrapa ma femme par les épaules.

- Sauvez-vous ! C’est une catastrophe ! La fin de ce monde !

Ma femme la dévisagea sans savoir que répondre. Elle se mit à hurler lorsque la folle repoussa une mèche de cheveux, dévoilant ainsi l’orbite creuse d’un œil récemment arraché. J’ai alors voulu tenter de l’aider mais elle s’enfuit, l’enfer à ses trousses. Je dis alors à ma femme qu’il fallait que j’aille voir de l’autre côté du parc si d’autres personnes avaient besoin d’aide. Vous ne remettez pas en cause plus de dix ans d'armée juste parce que vous êtes en permission avec votre femme.

- Non Richard, reste avec moi. Je t’en prie !

Devant son insistance je fus obligé, pour la calmer, de la raccompagner vers la sortie en lui promettant (Je déteste lui mentir) de rentrer avec elle à la maison après avoir appelé les autorités. Environ dix minutes plus tard nous étions dubitatifs devant l’immense grille fermée. Une dizaine de mètres de barreaux de métal se dressait devant nous, nous empêchant d’aller plus loin. La serrure avait visiblement été soudée. Il était inutile d’escalader mais nous pouvions encore en faire le tour. Le problème était de ne pas tomber dans le canal entourant le parc, une bonne dizaine de mètres en contrebas. La mairie avait de plus choisi cette semaine pour nettoyer le gigantesque canal, lequel se retrouvait entièrement vide, augmentant la dangerosité d'une possible chute.
Devant le vertige incontrôlable de ma femme je dus choisir une autre solution. Nous sortirions alors par une des autres entrées. Il fallait traverser au moins la moitié du parc et bifurquer pour emprunter une des deux sorties se trouvant sur les côtés.
Je dois préciser à ce point de mon récit que nos téléphones portables étaient étrangement hors d'usage.

Les gens ne s’étaient rendu compte de rien. Mais l’expression sur nos visages leur fit comprendre que quelque chose s’était détraqué aujourd'hui. Nous nous mîmes à marcher très vite. Le jardin public était assez vaste et nous en avions pour au moins vingt minutes avant d’arriver à notre voiture. A environ mi chemin nous nous arrêtâmes. Ma femme avait vu quelque chose derrière nous. Au loin, un groupe d’une dizaine de personnes avançait dans notre direction d’un pas lent et mal assuré. Ils manquaient trébucher tous les trois ou quatre pas.
Quelque chose en eux me mettait mal à l’aise. Je n’avais pas envie de les rencontrer. Bien au contraire je pris ma femme par la main et nous nous remîmes en route prestement. Nous ne nous arrêtâmes qu’une fois devant la grille de l’autre sortie. Fermée elle aussi. La panique commença à s’emparer de ma femme. J’essayai de grimper mais me rendis compte que c’était assez périlleux. Je ne voulais pas lui faire prendre ce risque.

- Où sont tous les gens ? me demanda-t-elle. Et elle avait diablement raison. Durant notre marche rapide nous avions croisé beaucoup de monde. Nombre d’entre eux semblaient étranges, hagards, perdus. Maintenant que j’y repensais certains s’étaient retournés étrangement sur notre passage. Sans jamais nous quitter des yeux.

- Là-bas, lui répondis-je en désignant des groupes épars de plusieurs personnes se déplaçant étrangement.

Ils étaient assez nombreux. Cela me fit penser à une procession d’éclopés. Ils marchaient tous au ralenti, semblant envahir le parc lentement. Certains se rapprochaient de nous, d’autres erraient sans but apparent. Un étrange son semblait provenir du fond de leur gorge, un grognement humain sourd. Ils se mouvaient comme s’ils pesaient une centaine de kilos. J’expliquai alors à ma femme qu’il n’y aurait pas d’autre moyen de sortir hormis de retraverser le parc vers une des deux autres sorties.

- Je ne me sens pas la force d’escalader ce portail, Richard, et tu sais que j’ai peur du vide. Retraversons, tu veux bien ?

Nous repartîmes alors vers les deux autres sorties restantes. Les évènements étaient à ce point étranges que nous ne nous questionnâmes pas sur l’absurdité de la situation dans laquelle nous tentions d’évoluer. Seuls les actes immédiats comptaient. Et lorsque les gens commencèrent à se rapprocher de nous en grognant et nous lorgnant d’un regard torve je sortis une bombe lacrymogène de la poche de ma veste et en aspergeai ces créatures. Cela les déconcerta et nous donna le temps de passer entre eux.
Au bout de quelques minutes nous arrivâmes non loin d'un imposant bâtiment blanc : le Musée d’Histoire Naturelle. Des grandes portes en bois sortaient des centaines de ces choses. Beaucoup tombaient car elles rataient les degrés du vaste escalier. Elles s’entassaient grotesquement en bas comme des pneus dans une décharge.
Je pris ma femme par la taille et tentai de passer en force suffisamment loin de l’édifice pour que nous ne nous fassions pas attraper. Leur nombre commençait à devenir menaçant. Ma femme se mit à hurler lorsque l’un d’eux, sortit d’un bosquet, la tira en arrière par les cheveux. Je lui envoyai un puissant coup de poing dans le visage qui le fit lâcher prise. J’aidai ma femme à se relever et nous nous remîmes à courir. Je les vis sortir de l’édifice comme s’ils y étaient fabriqués en série.
Lorsque ma bombe devint inefficace face au nombre je la combinai à mon briquet afin de faire des dégâts plus importants. Etrangement les choses prirent feu rapidement et brûlèrent vite. En quelques secondes il n'en restait qu’une flaque poisseuse. Nos pieds baignèrent assez rapidement dans ce dégoutant liquide organique.

Notre progression devint alors difficile. Mais nous atteignîmes tout de même notre but : l’autre grille d’entrée. Elle était ouverte ! Ma femme voulut s’arrêter pour reprendre son souffle mais cela était hors de question. Des milliers de zombis s’approchaient de nous. Mon briquet ainsi que ma bombe étaient vides. Je n’avais plus rien pour nous défendre. Si seulement j’avais eu mon fusil d'assaut...
Au moment de franchir la sortie je sentis un grand coup derrière ma tête. Je tombai à genoux et fus sonné quelques secondes. Tenant toujours ma femme par la main je sentis qu’on tirait en arrière. Instinctivement je tirai à mon tour et rencontrai une résistance à laquelle je ne m’attendis pas. Je tirai plus fort encore et me retournant je vis ma femme se débattre et être emmenée par ces monstres. Ses hurlements furent atroces. Je ne sentis alors plus aucune résistance.
Je tentai de me relever mais reçus un second coup dans les reins cette fois. Un troisième dans l’estomac me fit vomir. Je regardai alors en arrière et m’aperçus, l’espace d’un instant avant d’être frappé au visage et de m’évanouir cette fois pour de bon, que je serrais une main dont il ne restait plus rien du corps à partir du coude. La dernière chose que je vis avant de sombrer fut un anneau en argent recouvert de sang…




C'est à ce moment de mon récit que le temps de narration rejoint le présent. Je suis enfermé dans une minuscule cellule, froide et humide, sans doute sous plusieurs mètres de terre. Pour seule nourriture on me jette des membres humains qui n'ont pas été coupés mais arrachés. Autant dire que je ne me nourris pas depuis plusieurs jours. Je meurs de faim.
Pour sustenter ma soif ils font couler du sang et de l'urine sur mon visage. Je n'ai pu me retenir de boire aussi longtemps que de manger. Je n'ai aucune nouvelle de ma femme. J'entends parfois des hurlements que je crois reconnaître mais plus rien depuis que j'ai eu une langue humaine en dessert. Les membres que je n'ai pas touchés pourrissent dans un coin de ma cage.
Hier ils m'en ont sorti, donné une tronçonneuse et jeté dans une espèce d'arène. Les gradins étaient remplis de ces monstres se marchant les uns sur les autres et grognant comme des bêtes. Lorsque je suis entré ils se sont tous arrêté de bouger et sont restés droits et muets comme des morts. Puis à l'autre bout du terrain une grille en fer rouillée s'est ouverte. J'en ai vu sortir un homme d'une quarantaine d'année, cheveux grisonnants, passant le mètre quatre vingt et avoisinant les quatre vingt dix kilos.
Ils lui avaient donné un pistolet à clous. Il semblait terrifié au plus haut point. Quant à moi je n'avais pas peur. J'ai combattu en Irak et en Afghanistan, ainsi qu'en Bosnie. J'ai manqué mourir plus d'une fois. Je savais que son pistolet à clous me tiendrait à distance tant qu'il aurait des munitions. Après ma tronçonneuse aurait raison de lui. Mais je ne voulais pas tuer ce pauvre homme.

Il s'approcha lentement de moi, son arme tremblant terriblement dans sa main. La tronçonneuse tournait au ralenti dans la mienne. Je vis qu'arrivant à quelques pas de moi le calme froid et calculateur se lisant sur mon visage le rassura un peu. Puis il m'expliqua d'une voix chevrotante que les créatures l'avaient nourri des intestins et de la chair de sa femme et qu'ils tenaient son fils quelque part.
Je compris alors qu'il serait prêt à tout pour qu'ils ne lui fassent rien. Je savais qu'il ne serait pas assez rapide. L'expérience du combat vous enseigne à quel moment l'ennemi va attaquer. Cela se lit dans les yeux et la gestuelle corporelle. Et lorsqu'il plissa légèrement les siens pour amener son bras à viser ma tête et que ses jambes se plièrent lentement afin que la stabilité du tireur soit assurée je me jetai sur lui et le coupa en deux avec ma tronçonneuse. Il n'eut le temps de tirer qu'un seul clou qui se planta dans ma cuisse.

Un bruit attira alors mon attention. Au sommet du plus haut gradin, derrière sur ma droite, se tenait le plus monstrueux et le plus gigantesque de tous ces monstres. Je le jaugeai en quelques secondes : deux mètres quarante, cent soixante kilos et une monstrueuse hache à double lame dans chaque main.
Les autres zombis commencèrent à s'agiter. Il descendait lentement les degrés lorsque les créatures, sous l'effet de l'excitation ou encore de la crainte, se mirent à gesticuler en tous sens et au final à lui barrer le passage. Il poussa alors le hurlement le plus féroce et haineux qu'un humain ait sans doute pu entendre et expédia des dizaines de monstres alentour avec de gigantesques coups de ses haches. Sa force physique était démoralisante. Je n'eus pas peur mais me sentis faible et inutile. J'eus une irrépressible envie de m'enfoncer la tronçonneuse en travers du crâne. Il m'en intimait l'ordre mentalement, et fût fort surpris de me voir abaisser le bras.

La colossale créature se trouvait désormais à quelques pas de moi. Je n'avais aucune chance de le blesser, que ce soit par la vélocité de mes attaques ou par leur force. Il le savait. Ses deux haches dégoulinaient d'un liquide noir et extrêmement poisseux.
Il baissa ses yeux entièrement noirs vers le clou dans ma jambe. Sans le quitter des yeux je l'arrachai. Je le jetai à ses pieds en un geste de défi. La créature s'approcha de moi.
C'est alors qu'elle ouvrit sa bouche et que j'entendis pour la première fois la voix d'un mort. Le son était extrêmement grave, rocailleux et semblant provenir du plus profond de la cage thoracique. Ce son est à ce jour ce qui me terrifia le plus.

- Nous sommes morts. Tu as tué l'homme. Demain tu combats encore. Gagne et ta femme survit. Elle est soignée. Elle apprend à se servir de son autre main. Il y a beaucoup de survivants humains. Ils combattent pour nous dans des arènes. Tant que tu resteras debout ta femme gardera les membres qui lui restent. Tente quelque chose et sois assuré que le dernier morceau que tu mangeras de son corps sera la tête. Tu as compris guerrier humain ?

Je ne lui fis qu'une réponse :

- A la fin je te taillerai en morceau avec tes propres haches, espèce de viande morte.

Il se pencha alors vers moi de manière à coller son gigantesque visage sur le mien et sourit. Et il me répondit.

- Bonne chance, nourriture vivante.




Cela doit faire des mois que ça dure à présent. Ma femme est enfin avec moi dans une cellule plus grande. Pas encore une suite dans un palace mais il y a un lit, un lavabo et des toilettes. Je combats en moyenne une fois par jour et n'ai pas perdu une seule fois.
Comme récompense de mes victoires ils nous donnent de l'eau et de la chair non humaine. Du moins je le suppose car depuis qu’ils font cuire celle de ma femme elle ne sent plus cet arrière goût étrange. Quant à moi ils continuent à me nourrir de viande rouge crue afin que mes muscles se renforcent. Cest du moins ce qu'ils me disent. Je ne sais plus combien d’autres êtres humains j’ai tué. Ce que je sais c’est qu’en agissant ainsi j’ai sauvé ma femme. Et tué leurs familles...
Un sentiment de monstrueuse culpabilité s'empare de moi à chaque fois que je ferme les yeux pour dormir. Mais lorsque je me retrouve dans l'arène la soif du combat est plus forte que tout. Quelque chose en moi me pousse à continuer malgré les terribles conséquences de mes victoires.




Depuis trois mois environ il se produit en moi quelque chose d’étrange. J’entends les pensées de la gigantesque créature aux deux haches. Je ne l’ai pas revue depuis la première fois où elle m’a parlé. Elle n’avait pas eu d’emprise mentale sur moi. Elle n’a rien laissé paraître sur le moment mais depuis que j’espionne son cerveau mort je sais qu’elle y pense depuis ce jour. Elle cherche à comprendre pourquoi je suis le seul à qui elle n’a pu imposer sa volonté.

Je suis à peu près certain qu’elle aussi peut lire en moi. Elle sait que je deviens de plus en plus puissant. Lors de mon combat d’hier j’ai poussé mes six adversaires à s’entretuer avec leurs propres armes. J’ai vu dans le regard de l’un d’entre eux qu’il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et qu’il avait peur.
Ce que je ne saisis pas c’est pourquoi celui qui semble être le commandant de cette armée de morts ne tente pas d’assassiner celui qui un jour ou l’autre mettra fin à tout ceci. Car une guerre s’est déclenchée entre les survivants humains partout dans le monde et ces créatures. Je sais, et lui aussi, que tôt ou tard je prendrai le commandement de cette résistance et que je le combattrai farouchement.
Je pense qu’il attend ce moment avec impatience, car enfin il aura un adversaire à sa mesure. Il espère même que mes pouvoirs vont s’accroître dans ce but. C’est sans doute pour cela qu’il me fait combattre à ce rythme effréné. Sait-il ce que j’écris sur les feuilles de papier que j’ai demandées ?




Je les entends. J’ai un autre combat. Moi seul avec une hache de bûcheron contre dix hommes armés de fusil à pompe avec une seule cartouche chacun. Si je les vaincs j’obtiendrai l’aide d’un étrange médecin du nom d'Herbert West pour le bras arraché de ma femme. Cela ne devrait pas me prendre plus de quelques minutes. Avec ou sans hache.
Il me teste. Je serai bientôt prêt. La dernière guerre pour la survie du reste de l'humanité va bientôt débuter.




sam a hell








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féfée
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féfée

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MessageSujet: Re: PARK'S DREAM   PARK'S DREAM EmptyDim 25 Déc - 0:38

Super ! J'ai adoré ! sunny
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Baba yaga
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Baba yaga

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MessageSujet: Re: PARK'S DREAM   PARK'S DREAM EmptyDim 25 Déc - 9:45

Délicieux conte de noël ! Smile
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lutece
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lutece

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MessageSujet: Re: PARK'S DREAM   PARK'S DREAM EmptyDim 25 Déc - 11:26

Les nouveaux jeux du cirque . j'ai adoré!!! (j'espère qu'il y aura une suite!) J\'aime ! :6412:
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MessageSujet: Re: PARK'S DREAM   PARK'S DREAM EmptyDim 25 Déc - 20:15

J'avais effectivement eu l'envie de rénover à ma sauce les jeux du cirque romain. L'affrontement entre les humains encore libres et les zombis sera effectivement écrit. Je prévois un final monstrueusement dantesque.
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Damona Morrigan
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Damona Morrigan

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MessageSujet: Re: PARK'S DREAM   PARK'S DREAM EmptyMar 27 Déc - 22:01

Excellent ! En te lisant je visualise le tout comme dans un film. Ce serait un bon scénario crois moi tu devrais penser à l'envoyer aux producteurs de film !!! Oui pour la suite bien sûr !!!
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MessageSujet: Re: PARK'S DREAM   PARK'S DREAM EmptyMer 28 Déc - 7:21

Quand j'écris je visualise tous les évènements comme un réalisateur le ferait, je pense, derrière sa caméra. J'ai en tête les plans, les musiques, les ralentis, etc...
Merci pour ton compliment.
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MessageSujet: Re: PARK'S DREAM   PARK'S DREAM Empty

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