Aucun homme, à lui seul ne refera le monde
Qu’ils soient princes, ouvriers, érudits ou mendiants
Tous les êtres humains nagent dans la même onde
Le plus gros des poissons parmi les plus puissants
Ne pourrait en une fois transformer l’océan.
Celui qui vous abreuve de l’abondant flux de son verbe
Vous fait croire que sans lui ce serait le néant
Cherche souvent du pouvoir et des honneurs la gerbe.
Il voit en nous peuple crédule, foule mystique
L’éventuel tremplin de ses rêves les plus fous
Gardez-vous des slogans et autres polis tics
Policés et puissants, de la politique les dessous.