Je roule à tombeau ouvert

Disparaissent même les vers
J’enroule avec rage
Chaque virage
Rêvant à l'impossible tournant
Je cours je tremble je me rue
Le précipice s'offre à ma vue

Je roule à tombeau ouvert


Ma vie est déjà loin derrière
J’espère rejoindre l'autre cité
Avant d'être frappée de cécité
Je regagne en courant mon petit enfer
À peine claquée la porte
Jetés manteau sac clés contrat serments
Je t’espère et je t'attends

Je roule à tombeau ouvert

Mais c’est encore trop lent
Jamais je n'arrive à regagner ce qui m'a été ôté
Mes jambes s'enroulent en longs filaments tristes
Et sur le clavier mes doigts ralentissent
Je roule à tombeau ouvert
J’ai arraché les câbles de frein
Devant il n'y a plus rien.

...Un texte bien noir! J'espère juste qu'il y aura une pierre pour bloquer tes roues ... :00103: :00201:

ouaip , sûr ; les pierres c’est pas ce qui manque par chez nous...

C'est fort, et imagé ! c'est ce qu'on appelle, aller droit dans le mur !

Il ne sert à rien de se précipiter, on y aboutit à coup sûr.

certes...bon je vais respecter les limitations alors...juste prendre les contresens...

La vie est belle quelque fois noir, rien ne sert de dire , il faut parler.

La vie serait plus simple et plus belle en discutant .

Pour tous le monde..........

Ah, Baba yaga !
C'est bien dit tout ça, mais ralentit un peu... on veut te lire, alors prudence !