J’en peux plus mais je tarde à poser genoux à terre, j’ai la vie crue avec ma gueule de tortionnaire, clarté d’obsidienne je me hais, je me hais et me complais, à attiser la haine et l’amour d’un geste balayé, des cris, des pleurs mais rien ne mine cette humeur, courir, vomir, m’avilir et à nouveau chaviré, quand est-il de toutes ces douleurs parsemés, de tous ces gens par mes soins déchirés, trépas de trop de pas, sans jamais bouger, jamais plier, éventré, broyé, je suis le cavalier sans cœur et je refuse le bonheur, alone, lonesome, pas d’actes héroïques, « parce que je suis un salaud, parce que je suis un raté »*, hell sweet hell, plaide coupable et prend du ferme ..