Aux portes de l’enfer, se dressent milles discours
Certains ceints de velours, d’autres nus et lourds.
Au pied de la géhenne, aucun recours
Pour ceux qui peinent pour voir le jour.

Au désespoir des masses policées,
Celles qui s’entassent éreintée,
Il dédie ses mots maudits
Ceux qui font l’effroi et la nuit.

Il parle encore ce soir,
Le serpent noir,
Délivre son curare
Sans égards.

Aux portes des voies sans retour,
Il harangue la foule tout autour,
Dans le confort de son beau séjour,
Sans remord, recrée les fours.

Il éteint des regards
Il détourne l’histoire
Voile la mémoire
En vil renard

Il offre la haine, en présent, à l’avenir,
Entonne le chant des sans sourire.
Prêt à brûler la scène s’il ne peut y revenir,
Il joue l’innocent, en fomentant le pire.

Il parle encore ce soir,,
D’un plus misérable que moi
Que je ne devrais plus voir,
Sur lequel, je devrais faire une croix.

Ce soir, il fait noir
Et l’on ne me voit pas…

Allover 2012

Des mots qui trouvent écho en moi. Tu fais partie de cette foule de gens qu'on ne voit pas mais qui pourtant sont bien là, et qui ne resteront pas indéfiniment dans l'ombre. Un plaisir de retrouver tes mots.

Les discours brassent les idées mais de la confusion n'émerge pas la vision juste... ne se posent pas les gestes urgents...
Un écrit qui a du poids.

Un texte lourd de sens mon ami... je te lis oui je te lis...

Je te lis, je crie, je t’écris, je te dés-cries,
Je te dés-cries mon âme semblable à la tienne,
Je te dés-cries mes espoirs d'être,
Je te dés-cries mon Sprit qui se reconnaît au tien,
Je te dés-cries nos vies qui se reconnectes,
Et, je te supplie de continuer,
je te prie de porter ta croix à nos côtés,
je te prie de continuer à marcher ensemble,
un même cœur,
jamais over.

Une aile, un L, et soit comme tu l'es toujours, Lover. All-lover.

N'écoutons pas les menteurs, ils ne savent que briser les coeurs.