Aux portes de l’enfer, se dressent milles discours
Certains ceints de velours, d’autres nus et lourds.
Au pied de la géhenne, aucun recours
Pour ceux qui peinent pour voir le jour.
Au désespoir des masses policées,
Celles qui s’entassent éreintée,
Il dédie ses mots maudits
Ceux qui font l’effroi et la nuit.
Il parle encore ce soir,
Le serpent noir,
Délivre son curare
Sans égards.
Aux portes des voies sans retour,
Il harangue la foule tout autour,
Dans le confort de son beau séjour,
Sans remord, recrée les fours.
Il éteint des regards
Il détourne l’histoire
Voile la mémoire
En vil renard
Il offre la haine, en présent, à l’avenir,
Entonne le chant des sans sourire.
Prêt à brûler la scène s’il ne peut y revenir,
Il joue l’innocent, en fomentant le pire.
Il parle encore ce soir,,
D’un plus misérable que moi
Que je ne devrais plus voir,
Sur lequel, je devrais faire une croix.
Ce soir, il fait noir
Et l’on ne me voit pas…
Allover 2012