A l’image des ombres je suivrai mon destin,
Aux grimages sombres je n’en saurais rien,
Les arbres pleurent sous nos pluies acides,
Homme reste de marbre au sourire placide.
Les épais nuages s’avancent gorgés de fiel
Leur insidieux poison, répandu dans le ciel
Je ne sais si la terre m’accueillera demain
Dieu, mon sort t’appartient, tu me tendras la main.
Assis dans la pénombre je réfute l’instinct,
La glace sans nombre déchiffre en nos mains,
L’instant futile fût-il encore à l’imparfait,
J’attends toujours à jamais la caresse de fées.
Bien loin sont les histoires qui berçaient nos enfances
Au cœur des belles prairies, grands champs de l’espérance
Les troupeaux ne paissent plus sur les terres stériles
Les bergers sont partis, avides des reflets des richesses de la ville.
Et j’assiste impuissant à l’amère descente
Des fières nations, de leur peuple aux terres de mésentente
Leur culture qui s’éteint, les traditions en berne
Font blêmir le présent et l’avenir hiberne.
Le 1er et le 3ème quatrain ont été écrits par un collaborateur/poète.