J’aime vos dentelles et vos frous-frous
Le bruit de vos rires et le velours de vos joues
La générosité de vos courbes
Vos frissons quand l’émotion vous trouble
Votre tendresse lorsque vers la mère on se tourne
À l’âge où la femme et son sein sont l’unique refrain
Des petits chérubins dont l’insatiable faim, jamais ne se contourne.
J’aime votre empressement lorsque l’amour vous tient
À prendre soin des êtres que vos cœurs chérissent
J’aime votre indignation, quand elle sert de maintien
Aux principes de la vie, rempart des injustices.
Je m’aperçois très vite, je le conçois, ô femmes
Que votre empire est grand, sans vous je suis infâme.