Ramenez-moi dans mon enfance
Ou bien dans mon adolescence,
J’ai oublié d’m’y arrêter
Trop de pensées pour peu rêver !
La vie m’a « poussé » bien trop vite
Aussi l’insouciance proscrite,
Je ne me suis jamais ouvert
Aux à l’envers, aux lance-pierres ;
A vingt ans j’avais pris perpète
A la conquête des casse-tête,
La vie d’famille et le travail
Sans écouter dans mes entrailles !
A quarante ans y avait l’Amour
Mais j’ai raté le carrefour :
J’ai été sage, j’ai été con
C’est comme ça qu’on pète les plombs !
Les années passent et on ressasse
Y a tant de maux dans les godasses,
Pas de regret, plus de secret…
C’est à des mots qu’on se raccroche
Pour très souvent « vider ses poches »
On se sent lourd, on se sent sourd :
Pourquoi toujours « le même discours ? »