A la porte des rêves
Je t'attends, bel inconnu
Offrons nous une trêve
Mettons nos cœurs à nu

Que les embruns doux et salés
Emportent ce qui nous ronge
Que la clémence des alizés
Vienne caresser nos songes

Quand au pied de la falaise
Le soleil griffera les nuages,
S'ouvrira la porte couleur-braise
Qui nous invitera au voyage.

Nous en franchirons l'entrée au ponant
Sans un regard en arrière,
Nous laissant bercer par les vents
Loin, si loin de cette terre

Nous chevaucherons l'écume
De l'aube jusque tard le soir
Et quand nous recouvrira la brume,
Nous inventerons l'amour et l'espoir.