Assise au bar de l'hôtel.
En train de rêver devant un cocktail.
Je me sens comme observée.
Et c'est vers toi que je me suis retournée.
Ton regard est franc.
Voir même impertinent.
J'avoue que ça me géne un peu.
Mais ce soir je jouerai le jeu.
Tous mes gestes se font sensuels.
Pour toi je deviens la plus belle.
Mais à mon plus grand regret.
De moi tu restes éloigné.
Mon verre doucement c'est vidé.
il est temps pour moi d'aller me coucher.
Tu as l'air surpris de mon départ.
Mais quand je passe tu te mets à boire.
Je me dirige seule vers l'ascenseur.
Et souris devant mon manque de pudeur.
Les portes se ferment je pense à ton air coquin.
Soudain! ! Entre les portes ta main.
Tu me fixes me souris il me semble.
Tout mon corps en tremble.
Tu appuis sur le bouton du dernier étage.
Ton regard est de moins en moins sage.
Je sens en moi la chaleur monter.
Toi tu appuis sur le bouton arrêt.
Tu t'approches doucement de moi.
Sur mes lévres tu poses un doigt.
Suivi de tes lévres nos corps se touchent.
Ta langue rentre dans ma bouche.
Tes mains se promenent un peu partout.
Pendant que tes baisers descendent dans mon cou.
Tu me sens à toi m'abandonner.
Et en profites pour ouvrir mon chemisier.
D'un geste délicat mais espert.
Mes deux seins tu libers.
Tes lèvres viennent si poser.
Alors que ta main est sur le chemin de mon triangle secret.
Et quand ton doigt sent que je suis toute humide.
Ton regard sur moi s'illumine.
Tu continues à m'embrasser.
Avec tes doigts de plus en plus profond m'explorer.
Des petits cris s'échappent, des échanges de baisers.
Pendants que mes mains partent libérer.
Ce qui est à l'étroit dans ton pantalon.
Qui pour moi se dresse comme un étalon.
Tu poses ta veste et m'invite à me coucher.
Et moi à me pénétrer, pas besoin de te guider.
Doucement tu rentre en moi.
Ca me mets en émoi.
Nous voilà partis pour la plus belle chevauchée.
Que parfois tu ralentis pour faire durer.
Mais de plus en plus fort je me mets à crier.
Tu as de plus en plus de mal à résister.
On sent en nous le plaisir monter.
En moi enfin tu te laisses aller.
Un homme qui nous a surement entendu crier.
Nous dit qu'il ne faut pas nous inquiéter.
Qu'il a prèvenu le service.
Et qu'ils vont intervenir au plus vite.
Pourtant tu prends le temps de m'embrasser.
Et avec une grande tendresse tu m'aides à m'habiller.
A peine vêtue l'ascenseur se met à bouger.
Ils ont réussi à le décoincer.
Sur mes fesses se promène encore ta main.
Et sur mes lévres tu déposes un baiser.
Juste avant que les portes s'ouvrent pour nous libérer.
On se regarde le sourire aux lèvres.
Et dans nos yeux il y a encore de la fièvre.
Pas un mot nous n'avons échangé.
Nos deux mains se sont lâchées.
Je sens mon corps frémir.
En te regardant partir.
Avec dans ta poche un souvenir que tu m'as dérobé.
Qui sous ma jupe a laissé à l'aire mon intimité.
Nage le 05/12/10.