Rires de pluie sur le sol assoiffé
Applaudissements rythmés d’orage
Et les corps respirent une fraîcheur retrouvée
Et la terre s’abreuve du pluvieux déballage.
Les fleurs s’offrent à la céleste aspersion
Les arbustes soupirent sous le fouet de l’averse
Les crevasses recueillent l’aqueuse distribution
D’un sourire radieux d’arc-en-ciel, l’azur se perce.
Rafraîchie de quelques diluviennes ablutions
L’asphalte délivre des senteurs envoûtantes
Le passant s’enivrera de ce parfum, capiteuse lotion
Dont la magie nous ouvre sa volupté, ses pentes.